片名: 《笔记·日志·素描》完整版全集免费观看
类型: 纪录片
导演: 蒂莫西·利瑞,艾德·艾姆许维勒,Franz Fuenstler,杰克·史密斯,Mario Montez,尼可,伊迪·塞奇威克,安迪·沃霍尔,朱迪丝·马利纳,Storm De Hirsch,诺曼·梅勒,艾伦·金斯堡,约翰·列侬,小野洋子,Leo Adams,斯坦·布拉哈格,卡尔·西奥多·德莱叶
演员: 蒂莫西·利瑞,艾德·艾姆许维勒,Franz Fuenstler,杰克·史密斯,Mario Montez,尼可,伊迪·塞奇威克,安迪·沃霍尔,朱迪丝·马利纳,Storm De Hirsch,诺曼·梅勒,艾伦·金斯堡,约翰·列侬,小野洋子,Leo Adams,斯坦·布拉哈格,卡尔·西奥多·德莱叶
上映时间: 1969
发行地区: 美国
百度网友影评:我很喜欢看雷涛剧院提供的《笔记·日志·素描》这部作品,从这部作品开始预告片开始,就早早的开始关注,对于乔纳斯·梅卡斯 的偏爱源于对生活的热爱,很多人看《笔记·日志·素描》是因为对这部作品本身的喜欢,而我则是因为导演本人而对这部影评充满了期待!戏里戏外,人世人生,好马配好鞍,好戏需要好演员,《笔记·日志·素描》这部作品蒂莫西·利瑞,艾德·艾姆许维勒,Franz Fuenstler,杰克·史密斯,Mario Montez,尼可,伊迪·塞奇威克,安迪·沃霍尔,朱迪丝·马利纳,Storm De Hirsch,诺曼·梅勒,艾伦·金斯堡,约翰·列侬,小野洋子,Leo Adams,斯坦·布拉哈格,卡尔·西奥多·德莱叶·作为主要演员,使整部作品有了完美的效果,而其他等人则满足了不同口味观影人群的欲望幻想,看电影电视剧亦如看自己,看人生,作品是一面镜子,其中的表现繁华与真理的新芽都停格在短短的几十分钟里,只有像作品中的演员一样,结合生活才能找到作品所不能给你的人生答案!这部作品不论是手法还是气氛上,都是以人物鲜明的演技来架构全片,不忘初心回归本心!起初我以为《笔记·日志·素描》纪录片更倾向于对人物肖像的刻画,以刻画时代的个体为主体,而《笔记·日志·素描》开始了剧情人物和记录的手法,到今天过度到纪录片,其实算是一种较为水到渠成,比较自然的流程!作品《笔记·日志·素描》所谓表现和写实之间,也包含叙事,我都有去把握一种“间离”,不是简单的沉浸在个体里然后去共情,而是我希望能通过“间离”,时不时的让观众可能会“跳”出来,去真正意识到一种观看的存在!例如我拍纪录片,并不是简单的去捕捉然后表现一个对象,我认为好的纪录片是能够发酵出镜头前后的一种人的关系,镜像的关系!由于这部片本身也不是很写实的表达,所以整个来说无论从声和画还是故事本身,都应该做到一种有机的契合! 很喜欢作品《笔记·日志·素描》一镜到底的运动长镜头,这是我最喜欢的一段,也是我认为本片的最大亮点!我真的很喜欢一镜到底所带来的沉浸感,仿佛跟着主角的步伐一起经历发生的事,这是只有电影这种视听艺术所带来的独特体验! 整部作品《笔记·日志·素描》剧情虽简单,但却并没有因为时间的限制而显得仓促不完整,虽然故事中仍有细节未解释,但整体下来观感不错!整部电影的亮点在于浑身粘液、触手,酷似菊石与象拔蚌合体的怪兽,与秀色可餐,长相甜美的教授和少女!感谢雷涛剧院(http://www.leitaofamen.net)得以在繁忙之中邂逅这部令我垂涎已久的口碑佳作!
《笔记·日志·素描》剧情简介:
Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969
Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.
« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »
Jonas Mekas
« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »
Jonas Mekas, 1972
« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »
P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997
« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »
Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000
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